SOUVENIRS DE SABLES

Jeunes et insouciants
Nous étions des enfants
Petits comme les buissons
Légers comme le vent
A la mer nous allions
Au beau mois de juillet
Toi et moi nous jouions
Quand les grands discutaient

Nos châteaux éphémères
De sable et coquillages
Résistaient de la mer
Que très peu aux outrages
Mais ces heures passées
A ériger ses tours
A l'oubli des années
Ferons faces toujours

Soudain, mille gouttelettes
Comme des petits soldats
Sur nos remparts se jettent
Elles ne passeront pas
Mais ce n'est qu'un répit
Car déjà une vague
Vient sur eux à grands bruits
Et nos efforts élague

Car le temps est l'allié
De la mer, c'est notoire
Et toujours la marée
Remporte la victoire
Et quand viens l'été
Je ressens revenir
Les yeux pleins d'eau salés
Ces petits souvenirs