Mascotte d'Oasis Inscrit le: 3/8/2009 De: Envois: 10183 |
A septembre venu Tu gardes de l'été des instants langoureux, Tes matins sont si beaux q'ils font fermer nos yeux Et pourtant on devine en toi une paresse : Quelques feuilles tombées sans bruit, comme à confesse, Tes jours qui déclinent à la none venue Et l'ultime rose qui se meurt éperdue! Mais du petit prunier couvert de mirabelles, Tu courbes les rameaux allourdis qui chancellent, Puis là bas amoureux, au flanc du vieux côteau, Tu fais mûrir la grappe à offrir au toneau.
Et s'en vont les beaux jours mais tu es abondance, Pourtant tu nous chagrines,une brûme s'avance Et même quand tes ors fleuriront alentour, Lorsque tu règneras dans tes plus beaux atours, Pour rassurer nos coeurs,Ô, septembre divin, Il faudra que l'amour nous prenne par la main.
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