Ta beauté m'a outré flamme de l'avenir
Comme je n'étais plus certain du devenir
Où je m'engouais face à ton cœur trop éteint
A vouloir cheminer ton spectacle assassin.

C'était peine perdue que de te voir assise
Dans ce train essayant de me faire promise
Quand tu voulais de ma main une vraie promesse
Et je m'agenouillais dans ce lieu de détresse.

Pourtant j'ai souvent cru de tes lèvres l'amour
Avant même que je dévoilasse en ce jour
Un vieil orgueil distinct d'une sereine joie.

Or j'avais compris de toi le trompeur émoi
Comme une récidive à ce qui fait la foi
D'une peine perdue où tout détruit les lois.

----------------
En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/