J’aime contempler l’horizon des soirs d’été
Où les fins nuages pourpres largement étalés
Coiffent les sommets des hauteurs éloignées
Sous les brillances bronzées de fin de journée

A la surface polie en miroir du fleuve coulant
Sous un ciel splendide que traverserait la nuit
En ardents reflets dansent les derniers rayons
Rattrapés par le temps pressant qui se rétrécit

J’aime aussi voir naître les premières lueurs
D’une nuit toute constellée arrivée d’ailleurs
Au moment ou la lune réapparaît en douceur
Suivie de cortège d’étoiles muettes éclaireurs

Lorsque la lune éclaire les immenses océans
Donnant spectacle aux forts marins voguant
A l’autre face du globe c’est le matin venant
En aube naissante entourée de nuages blancs

Là-bas le soleil aux rayons en fins aiguillons
Balaye le ciel et la terre en éternelle rotation
Où les pénibles jours d’été semblent si longs
Avant le coucher de la belle étoile à l’horizon

De ce tableau naturel j’ai peint une jolie toile
Aux couleurs de feuilles mortes des automnes
Sur fond brillant dans le noir, rouge et jaune
Pour me remémorer ces fascinants symboles