Face à moi, un juge costumé d'une robe,
Un vieillard repoussant semblable à un microbe,
Les cheveux gras, bien coiffé avec une raie.
Les mains manicurées, et les doigts enlacés.

_Bonjour monsieur me dit-il en postillonnant.
_Bonjour lui dis-je au sourire bien arrogant.
_Je vois là, que vous n'êtes à votre coup d'essai?
_Ma belle délinquance n'a rien de mauvais!

_Je vous prie de ne point parler de cette sorte!
_Votre jugement pue la mort et la potence!
_Que les gardiens ramènent monsieur à la porte!

Enfin._Accusé levez vous pour la sentence!
Debout, en me regardant de haut, je voyais,
Que le noir néant, de l'intérieur de son nez.