Plume d'or Inscrit le: 1/4/2010 De: France Centre Envois: 1007 |
À mon journal-Télé, frappé de mutité. (engagé) À mon journal-Télé, frappé de mutité.
Je ne vous lirai plus le silence m’attriste Vous ne signalez pas les abus, la laideur, Qui ne critique pas n’est pas informateur Et qui trop félicite passe pour un fumiste.
La qualité se perd aux heures de grande écoute Les bouche-trous navrants sont des calamités, D’animateurs usés on en a quantités Le m’as-tu vu atteint la culture en déroute.
Et vous ne dites rien de ces absurdités, Des hymnes nationaux que l’on ridiculise, De la langue oubliée et truffée de sottises Des pitres surpayés manquant d’humanité.
J’aurai, sans qu’on me dise ce que je dois penser, Des programmes succins d’une façon gratuite Naviguant sur le net l’inutile s’évite Rejetant ce qui peut me décontenancer.
Néo-télés, foutoirs aux néants majuscules Compérages, népotismes, dépourvus de talent Pertes de tout respect de la langue et des gens Merci vous me sortez à temps du ridicule.
Mais si la presse couvrant ce domaine précis N’ose plus dire un mot des folies de l’écran Qui saura dénoncer le verbe agonisant La culture, le savoir traités par le mépris.
Audiard avait raison : oui les cons osent tout Et c’est une façon de bien les reconnaitre Mais la télé sait faire du moindre con un maitre, Ce qui du spectateur n’anoblit pas le goût.
NĂ©o-Olucinep XIII 05 MMXIII
|