Moi le pitoyable infortuné
Je vis chez moi en étranger
De mes amis et de ma santé
Depuis longtemps délaissé
En vieux birbe sans intérêt
Dans l’incertitude claustré
Esseulé ermite isolé, vivant
Dans le calme assourdissant
De mes pensées entortillées
Si obscurément Atrophiées
Je ne suis qu’un rêve oublié
Fruit d’une nuit tourmentée
Que l’on ne veut commenter
Je deviens un fantôme afféré
Un corps informe démembré
Dans l’infini cosmos poussé
Un écho inaudible et effacé
Rendu par le temps éloigné
Un mirage promeneur égaré
Que nul ne pourrait aborder
Je suis la douleur insidieuse
Mal des âmes malheureuses
La 13eme de la douzaine liée
Et la 3eme de la paire ajoutée
La fin est la et doit s’imposer
En agissant sans se faire prier
Adieu beau monde tant adulé
Sans pleurs ni fleurs ni regrets.