Admire ! Cette splendide lune perchée
Sur la clarté du ciel bleu, elle te maudit
Ô ignoble conquérant serviteur éméché
Des prétentieux rongés par l'acrimonie

Ravageuse qui t'évite de percevoir.
Tu t'illustres en faisant gémir un enfant
Dans le ventre de sa mère sans vouloir
Saisir que le peuple est le plus grand,

Le monde libre se réjouira de ta chute,
Lorsque dans une nuit sans étoiles
Tu te rendras compte que le peuple réfute
Ta conduite et le vent déchire les voiles

Du bateau, qui te mène sur les ailes
Des bobards vers un univers étrange,
Où tout le monde se plait d’être rebelle
À la raison et fidèle au mensonge.

Observe autour de toi, la vie continue,
Nul n'a la force de confisquer la lumière,
Notre vue s'allonge au-delà de l'étendue
Qui abrite l'humanité entière,

En nos cœurs un océan de sagesse
Emporte nos âmes sur l'éclat du sourire
Féerique pour sanctifier l'innocence
Que la pureté de l'aurore laisse jaillir

Et la rosée matinale dépose sur
Les corolles des fleurs pour accueillir
Le soleil et chasser le temps obscur
Qui nous empêche de dormir

Et de rêver d'un monde savant
Où nos esprits seront à leur sommet
De plénitude sous un soleil levant
Face à un mal bien désarmé.


Dad Allaoua