Diane de Poitiers — Morte d'avoir voulu rester belle...
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Sous un dais somptueux, dans un lit confortable,
En pleine Renaissance, au temps des anciens rois,
Doucement s’éveillait la Grande Sénéchale,
Madame la Duchesse de Valentinois.

Chaque matin, dès les premiers feux de l’aurore,
Avant d’aller lancer son cheval dans les bois,
Elle buvait tranquillement son bouillon d’or,
Tenant le large bol entre ses jolis doigts.

Elle aimait diffuser en son corps admirable
Les particules du métal inaltérable,
Afin d’éterniser son extrême beauté...

Et dans sa gorge descendait l’épais breuvage
Dont la teneur en or, savamment dilué,
Conserverait les traits de son noble visage...

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À présent, le lecteur doit savoir une chose :
Les gens de cette époque, en science peu forts
Et ne sachant pas tout des effets et des causes,
Ignoraient les dégâts que pouvait causer l’or.

Hélas ! pauvre duchesse, au si joli visage,
Car la boisson, comme un serpent pernicieux,
En ses entrailles lui causait graves dommages
Et ne faisait que la détruire à petit feu !

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Diane de Poitiers : beauté éternelle,
Morte d'avoir voulu rester belle...

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