Quelle belle ville que mon Rouen, j’en suis fière
Le donjon avec le petit banc qui vit s’asseoir la pucelle
Qu’un roi maudit teins prisonnière dans ces pierres
C’est au vieux marché, sur le bûcher que brûla la demoiselle
Le Gros Horloge qui n’indique que les heures est paré d’or
Des millions de souliers ont foulé ses pavés
Sous sa voûte, des visiteurs aux langues multicolores
Terrasses où l’on aime s’attarder en prenant un café
Sous le pont Jeanne d’Arc qui a vu l’armada
Coule la Seine et glissent les péniches assoiffées
S’élevant vers le ciel sa majestueuse cathédrale
Qui le soir se pare de jeux de lumière sur le thème Monet
Quartier des antiquaires incontournable et incomparable
Vieux meubles d’autrefois que j’aime dénicher
Rue Eau de Robec au cliché inimitable
Que de fois j’ai pu m’y promener
Colombages qui par leurs charmes ont été peints
Tableaux magnifiques aux talentueux artistes
Rouen tu es une belle ville que je dépeints
Comme une belle dame fantaisiste