La nuit tombe sur mes songes.

Le regard perdu dans ce brouillard,

les yeux grand ouverts, je plonge,

dans l'onde et mes peurs, hagard.



le ruban sombre, sous mes roues, défile.

Il fait froid et ma lune a disparu.

Que sera demain sur ma planète gracile ?

Au temps, ma vie est suspendue.



L’imaginaire prend le pas sans doute.

J'aime ces moments sans houle,

un instant aimé de grâce sans joute.

Les images douces d'antan s'écoulent.



Jamais de haine dans mes rêves,

tant d'espoirs placés en cet intangible éden.

Plus de sales guerres, que de belles trêves.

Buvez sans cesse l'eau de ma fontaine.



Mes ans se rappellent encore à moi,

sur une musique belle et inconnue.

La brume est une profession de foi,

en cette nuit aux étoiles perdues.



J'entends la bruine d'automne légère.

Elle rompt à peine le silence bruyant.

Les arbres s’égouttent sur les fougères.

Ma nature s'endort alors paisiblement.



L'esprit inlassablement divague.

De par le monde éthéré il voyage.

Par delà les monts et les vagues,

il voit notre Gaïa et ses cafouillages.



Ce périple en fait n'a pris qu'une seconde.

Et pourtant que d'aventures épiques...

Ô mon dieu un virage sur ma route vagabonde,

je dois ralentir car la vie est ironique...

jolis quatrains confession sur l'ironie de la vie...

Superbe mélodie des mots
Images de brouillard
D'ou sort la vie en nénuphar

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Amicalement Alanna

une belle lecture, merci du partage

Merci à tous pour vos agréables mots...