Ce soir soudain, envie de vous
Revoir
Frissons brûlants sur mon corps fou
D’espoir
La nuit se tait, où êtes-vous ?
Si tard
Ce soir soudain, envie de vous
Savoir
Le regard bleu, sourire doux
Bavard.

L’été s’en fout, le voyez-vous ?
Il part !
Me laissant là, dans un remous
Sans phare
Le sable chaud me dit souvent
Mémoire
Trace de pas et sur le banc
M’asseoir
Où je vous vois, vêtu de blanc
Et noir.

Ce soir soudain, envie de votre
Histoire
Je n’ai dit mot de cette faim
Bizarre
Image floue, main dans la main
Départ
Douleur amère, pluie sur mes joues
Sans fard
Silence lourd, seul goéland
Criard.

Ce soir soudain, envie de Nous
Trop tard !
Ces jours parfums, pommes de pin
Cafard,
Ces nuits sans fin, ô cieux éteints !
Bernard !


Je verrais bien ce "poème" sur une musique style Barry Lindon... avec un refrain entêtant, presque lugubre, pour exprimer le grand vide que cet inconnu me laisse.
Allez savoir, en plus, s'il s'appelle vraiment Bernard !!

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"J'entends ta voix dans tous les bruits du monde" (Paul ELUARD)

D'accord pour la musique de Lindon sur ce très bel écrit.
J'adore ta façon d'agencer phrases et mots. Bravo.

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Bel écrit, style plaisant, bon choix pour la musique.
Au plaisir de te relire
Bisou
Henry

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excellente façon d'exprimer son chagrin dut à un vide causé par une personne aimée .
un bon conseil oublie-le libelle il ne vaut pas ton amour puisqu'il t'a quittée sans retour
merci d'avoir partagé tes craintes et surtout je te souhaite tout le courage je t'embrasse fort

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"Un ami ordinaire ne vous a jamais vu pleurer.
Un véritable ami a eu les épaules humides de vos pleurs".

J'ai beaucoup aimé, et le style et le texte.

Merci à mes lectrices et lecteurs, et davantage encore à vous qui venez de m'exprimer votre avis. Je suis heureuse de vous avoir vus marcher à mes côtés, au cours de cet instant de poésie (sans prétention).
Kaoutar... faut que je te dise : non, je ne veux pas l'oublier... Sache que ce "Bernard" (ou pas, d'ailleurs) n'était pas seul, et que deux petits anges étaient accrochés à ses pas. Il n'y avait rien d'autre à faire que de s'effacer, et c'est ce que j'ai fait.
L'été n'a pas tous les droits. Le respect de l'autre est une belle forme d'amour... même si c'est tout ce qu'il me reste.
Tu vas mieux me comprendre, maintenant, hein ?
Des bisous à partager... :bye: :bye:

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"J'entends ta voix dans tous les bruits du monde" (Paul ELUARD)