Chut !


Isolons nous du monde il n’aime que la fureur
Et allons dans cette île émergeant de nos rêves
Ses flots sont de douceur, de bonheur sont ses grèves
Écoutez le ressac qui bruisse dans mon cœur.

J’ai cru que vous n’étiez qu’une éphémère ardeur
Mais mon esprit conquis de vous n’a nulle trêve
Cette flamme, je le sens, ne saurait être brève,
J’ai l’âme émerveillée et le feu dans le cœur

Oserais-je l’avouer cette passion nouvelle
Amène dans sa vague une joie irréelle.
Rendant soudain possible un plaisir aussi fort,

Vous êtes mon soleil changeant mes nuits en jour
Quand mes songes sont fous et bercent votre corps,
Ne le répétez pas, je crois que c’est l’amour.

Néo-Olucinep III 09 MMXII