Dans la pénombre du petit jour,
Il se redresse majestueux,
Et c’est des yeux que je savoure,
Le cerisier perlé de feu.
Dans le jardin calme et humide,
Il est le seul à nous offrir,
Toute la splendeur pure et candide,
De lignes douces, de branches fines.
Sous un feuillage vert et touffu,
Naissent des fruits, rubis vermeils,
Petites cerises aux milles vertus,
Mûrissent ensembles sous le soleil.
Si je devais un jour planter,
Un arbre unique dans mon verger,
J’y mettrais, non sans raison,
Un cerisier aux tendres bourgeons,
Qui grandirait en sol fertile,
Pour dégager au tiède printemps,
Le doux parfum frais et subtile,
De petites fleurs aux pétales blancs.
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Marie