Au pays de nul part existait une île exilée au paysage pardonné
Lui, naufragé de sa vie, nageait parmi ses démons supposés
Avec peine il s'accrochait au vagues qui s'oubliaient à la destinée
Le profil était vague supposant le pardon, lui, dans l'oubli, l'exilé !
La mélodie de ses cheveux de blé fit chanter les larmes dans ses yeux
Ceux ci chutaient sur les cicatrices de son chemin, ainsi l'homme malheureux
- Ton âme au diable et c'est pourquoi j'exaucerai chacun de tes voeux
Lui, larmoyant sur ses cheveux et le diable exauça ses cicatrices, coeur peu pieux
L'énergumène eu la chaleur qui reluisait au creux de la poussière soupçonneuse
Heureuse de tant de compagnie, tant joviale, la forêt se trouva du coup hideuse
Blessé et embroché par la cruauté elle même sous ses apparences de voleuse
Alors la forêt couverte par la poussière du soupçon, jovialement cruelle et épineuse
Quelque chose clapotait sur un strident son de cloche tambourinée par l'envoi d'une tristesse
Il rampa vers l'inconnu tel un cadavre refusant le bonheur et ses milles et une prouesses
Ce jour là où il eu tout à chaque seconde, chaque mot et l'ensemble des infimes promesses
Il sauta dans l'eau, un refus fuyant, quitte à mourir, en un mot, l'inconnue, sa fille, sa déesse
Le bel homme à l'allure de grand chevalier préféra se sacrifier pour ne pas aimer
L'île au sable blanc éclatait de pureté, l'invisible aux yeux d'une vie fut aveuglé
Et une nouvelle fois bannit ...
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Julia