Ils se ressemblent tant
Ces jours qui se succèdent
Plus vite que les vents :
Ils sont devenus tièdes.
Dépourvus d’importance,
Ils filent sans élan,
Ternis d’insuffisances,
Et deviennent navrants.
Et la vie vague ainsi
Mélancoliquement,
De manques d’appétit
En songes extravagants
Elle passe au hasard,
En traînant ses deux pieds,
Comme son humeur noire
Qu’elle n’essaie plus de nier.
Ils se ressemblent tant
Ces jours qui se succèdent…
Et la vie, en passant,
Ne réclame aucune aide.
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Calou