Qu'on me disperse pour que j'en crève
Me dire qu'enfin tout est fini
Et laisser là mes derniers restes
Que l'on m'enterre sans faire de bruit

Que je pourrisse au coeur des ombres
Comme une charogne que l'on oublie
J'irai creuser ma propre tombe
Pour qu'on m'y traîne dans la nuit

Que l'on me vide, qu'on me saccage
Qu'on me libère de cette haine
Que se trimballe ma triste carcasse
Au milieu de mes larmes anciennes

Qu'on brûle mon coeur et même mon corps
On n'a que faire d'un tas de cendre
Abandonnée à cette mort
Versez mon sang, qu'il se répande

Que l'on salisse ma mémoire
Je n'ai que faire des vipères
Qu'on efface l'image du miroir
Fermer les yeux et puis se taire

Que l'on me crève, que l'on m'achève
Qu'on jette mon corps à ces rapaces
Je sens s'éparpiller ma chaire
Entre leurs doigts, et je m'efface.

Rien ne nait de rien
Rien ne se perd
Tout se transforme
Donc, vous ne pouvez vous éffacer
Vous ne pourrez que trouver lumière
Enfin, je l'espère pour vous
Car, meme la neurasthénie totale peut accuser ou receler de belles choses

Je te souhaite la bienvenue même si cet avec tristesse que je lis tes mots de désespoir; J'espère que ce n'est là que fiction et que le bonheur est à ta porte.
HONORE

Ne vous en faites pas, ça n'a rien d'autobiographique

Bravo

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