[img]
[/img]
Au temple de ma vie mes chagrins sont scellés,
Tout comme mes bonheurs qui prenaient tant de place,
Les douleurs se faufilent, envahissent l’espace
Le cœur est pris au piège d’une simple pensée.
Errer au fil des heures ô combien chancelantes,
Se maquiller d’un fard couleur d’indifférence
Effacer le rimmel de ces extravagances
Bénir toutes les nuits qui me laissent ignorante.
Ne plus jamais penser ! Mais il est une image
Qui voile le regard, troublant mon horizon
Et l’amour pantelant me quitte, vagabond,
Où va donc le bonheur quand il s’use avec l’âge.
Être comme ces fruits qui, en pendants d'oreilles
Vont liés deux par deux, face au temps qui s'affole,
Le cœur saigne d'absence, fruit rouge qui s'étiole
Perdu dans son tourment erre en boucles de veille...