Des petits enfants bataillent
Sur les collines d’ordures
Certains jouant au plus durs
Par des lames, s’entaillent
Puisque l’air doux de la forêt
Ne daigne plus les effleurer
Et quand sur eux mes yeux glissent
Je pense à toi, mon fils.

Des petits enfants pleurent
En regrettant les méfaits
Qu’adultes, ils auront fait
Qu’ils se haïssent avant l’heure
Puisque ce temps assassin
A prit leurs rêves enfantins
Et quand à la mort, ils rugissent
Je pense à toi, mon fils.

Des petits enfants dans les rues
Une affiche dans une main
Et dans l’autre un pain
Ils défient les chars, pieds nus
Puisque leur seule récréation
Est devenue l’insurrection
Et quand les balles les visent
Je pense à toi, mon fils.

Des petits enfants gisent affamés
Sur le sol, avec un seul rêve
Avant que leur vie ne s’achève
Boire, manger, et se sentir aimés
Mais puisque les riches ne pensent plus
Qu’à leurs plaisirs superflus
C’est dans l’oubli qu’ils pourrissent
Et je pense à ton avenir, mon fils.

B.R.A.V.O..................

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On a tous le sang de la même couleur

un poème très poignant qui parle aux tripes. Quel drôle d'avenir auront nos enfants dans ce monde si cruel, injuste et corrompu ? Tu mets la question magistralement en rimes, merci!

Biz Nat

très beau poème, autant dans le fond que la forme, bravo,


yann

Ils sont de plus en plus nombreux chaque jour, ces petits enfants, proies de la rue infernale et sans cœur! Vraiment, on s'inquiète pour nos propres enfants.
J'aimerais que tu lises mon poème posté sur ce site et intitulé "Pauvres petites créatures".
Ton poème est très émouvant et bouleversant, mon frère.

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!