La fantaisie qui enjolive
La vie conçue entre deux rives,
Chanter en l'air et viennent danser
Les belles paroles dans mes pensées,
Errer ailleurs et restent tels
Les mots d'amour pour l'éternel.

Les toiles que j'aime badigeonner
Du jour passant au soir qui naît,
Dorer le ciel et passent voler
Les oies migrant d'une seule foulée,
Décrire du rêve et vont les feuilles
Vivre longtemps dans un recueil.

Les fresques en fils d'un or massif
Brodées au cœur du front pensif,
Ramer en mer et lève le vent
Les voiles au large des terres souvent,
Sonner des cloches et riment les fleurs
Le miel parmi les mille odeurs.

Le chant qui berce la folle ouïe
Me rend épris et ébloui,
Partir un jour et pose l'hiver
La neige parmi les flammes d'hier,
Pleurer des cordes et sèche l'été
Le fruit mûri qui a chuté.

Le flaire d'une chance sous l'eau qui dort
Sur une richesse de grands trésors,
Noyer sa joie et savent nager
Les mots des peines à partager,
Mourir toujours et vive la vie
D'un déserteur toujours suivi.