L’océan me ramène sur la grève
Comme un animal blessé à sa tanière
Le flot de mes pensées ravive à jamais
L’éclat de tes yeux au fond de mon âme
Et je dérive, à la folie
Une larme décente soumise à l’infortune
S’écoule lentement le long de ma joue
Fragile tentation succède à l’hérésie
D’une réconciliation avec les impies
Et je me noie, dans ma folie
Ton souvenir à peine éclos
Résonne au creux de mes os
Lorsqu’au petit matin je m’éveille
Sans pouvoir assouvir mon manque de toi
Et je te hais, à l’infini
Un parfum d’encens brise le silence
Une douce fragrance me ramène alors
A l’orée de nos perversions,
A la chaleur de nos tentations
Et je t’envie, triste folie
Mon cœur torturé bat la chamade
Une agonie du temps présent
Pour en finir avec l’ennui
De cette vie sans essentiel
Et je rejoins…l’infini
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Valli