A l'arbre se mesure l'homme

L'enfant dans son berceau
Pareil à la souche qui garde racine
A la source cherche ses origines
Puis grandit comme le boulot

Les méandres du cerveau
Complexes comme les rameaux
Sous la chevelure arborée s'interrogent et s'acheminent
L'homme se mesure à l'arbre dont la sève est sanguine

Pagode des pleureurs
Géants mais humbles penseurs
De la naissance à la sénescence ta vie comme immortelle
Est parfois éternelle

Marronniers d'Inde, Cèdres du Liban, Sophora du Japon
Votre charme est commun
A tout humain
Et Invite à la méditation

Pagode des pleureurs
Géants mais humbles penseurs
De la naissance à la sénescence ta vie comme immortelle
Peut être éternelle

Comme l'enfant dans son berceau
La souche qui garde racine
Cherche ses origines
Puis s'élance vers le ciel comme pour s'offrir un tombeau

A méditer!

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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