Ballade en bord de mer par un matin d’hiver
Quand les embruns salés érodent la jetée
Et que les cormorans au milieu de l’enfer
Survivent aux quatre vents sur les flots révoltés
Paradoxe brutal menant au firmament
La douceur envoûtante en habit de saison
S’enroule autour de moi, me rassure un instant
Pour mieux me délaisser au seuil de la raison
Les nuages en déroute exhibent leur furie
Que l’océan reflète au fil de l’horizon
Comme autant de pêchés menant à la folie
Qui m’épient, qui me guètent, attendant mon pardon
Le corps ploie sous l’assaut de ces soldats de pluie
Qui enfoncent leurs lames au profond de mon être
Et je crie mon bonheur et je hurle à la vie
Comme un tigre blessé que l’espoir fait renaître
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Valli
