Un sablier dans la tête
Et la plage apparaît,
docile, sous les remous des corps.

Vienne le temps des amours mortes
Où les souvenirs se noient
Dans l'indicible peur,
Quand les torts s'amoncellent
De part et d'autre des regrets.

La falaise, elle, est là
Pour retenir le temps qui puise
Son bonheur au détriment
Des coeurs labourés.

Les rochers cisaillent l'écume,
La mer avale le soleil,
En régurgite les flammes
pour nourrir son horizon.

Les ondes orangées,
En amies débonnaires,
Tentent de rassurer la vie
Qui s'ensommeille.

Alors, le sablier bascule
Et le sable s'écoule en grains d'or
Vers d'autres galaxies............

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