Te rappelles-tu nos jeux de lumière,
Posée sur mes mains au creux de ton dos
Au matin déjà venu nous faire taire,
Dans ses bras oublier nos voeux idiots

Et nos graves doutes, nos chères frayeurs,
Chassés comme l'ombre d'une vieille demeure
Aux portes scellées depuis bien longtemps
Disparaissent avec le jour au levant

Le sais-tu alors, ardente lueur,
Jusqu'à effacer de nos corps l'odeur
Feu sur mes os et perçant leur effroi
Tu dévores nos chairs et brûlent en une fois

Nos coeurs noués d'un rayon majestueux,
Percés du fil soudain comme un éclair
Qui les tenant en duo jusqu'aux cieux
Aujourd'hui lève mes souvenirs de poussière