L’ange des notes

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Tu as caressé les blanches et toutes les noires
Le monde d’en haut, monde qui s’en va, à valoir
Les semailles, les récoltes, toute la belle avoine
Qui fourchette sur le temple dédié à Antoine
Sur la France qui navigue sur la corde du temps
Sans gale, fraternelle, qui va au méritant
Prendre ta ritournelle, prendre sans dos, les là
Sans si, sans puiser le droit de naître dans l’eau
En partage du vent et de ce qu’il faut
Pour unir toute la jeunesse des chalalas
Pour vivre, pour être, jusqu’au bout du souffle vivant
Pour aspirer à donner ce que tu puises
Dans la lumière de tes yeux qui vocalise
Sans raie, sans mie, sans pain, même morts-vivants
Alors le blanc paradis n’aura plus foi
En aucune religion, tu es à la fois
Joie des notes sans rester debout, sans l’écoute
Et sans rester à attendre, réaliser
Sa destiné, jusqu’au but, effacer le doute
Pour te dire, mon ange, tu as juste su aimer
Déposer sur notre portée bien-aimée
Ces maux de nos vies, approche lancinante
D’une balle rapide, pour ta poitrine tonnante