Le ciel se soulève
Enfantant l’horizon,
Qui achève son rêve
Derrière la maison.
Nos cœurs en espérance
Battent au diapason ;
On bannit la souffrance,
On réfute la raison.
Les yeux fouillent les ombres
Recherchant la vérité,
Mais au fond des décombres
Git la liberté.
Elle attend la germination
Pour ses futures passions.
Mes yeux plein de larmes
Se noient dans son âme
Avec émotion.
Et par-dessus ma tête
Je vois aussi Sain Jean
Et sa terrible bête,
Avec ses griffes de géant.
Elle avait la peau lisse
Qui par endroit se hérisse ;
J’appelais la police
Mais ce fut en vain,
Personne ne vint.
Et au matin, c’est ma mère
Qui me secouant,
Mit fin à mon rêve
Particulièrement crispant.
Depuis cette nuit fameuse
Je m’interroge souvent
Sur la peau de l’animal ;
Lisse ou rugueuse,
Cette bête crapuleuse
Est la créature du mal.

Capricorne, le 03/10/2011