Et l’automne caresse nos lits monotones
Dispersés dans les mains sillonnées et marbrées
De l’hôte aux mille noms, aux entrailles atones,
Sans mot dire, il murmure une prophétie vraie.

Ses cheveux poussent au gré des flots et des vents
Déposés par le temps qui agite son tarse
Dans l’iris imprégnée des vestiges d'avant,
Immortalisés par son étique comparse.

Le vieillard se souvient du jeune et de l’ancien,
Du bon Samaritain et du vil Machiavel,
Tous ont chu dans les mains du glacial béotien,
Tous ont vu le nocher s’éloigner sous la pelle.

Dans ses vaisseaux suintants s’avance un long cortège,
Houle lourde en l'ondée sous la plante des Moires,
L'épitaphe se perd sous les épaisses neiges
Mais leur visage reste en nos vieilles mémoires.

le nocher sinistre a inspiré un superbe poème, d'une suave écriture et d'un message qui hélas fait frémir le vivant, j'aime beaucoup ce partage,

amitiés,

yann

Bonjour thanatos8, ton poeme a de superbes allures épiques. J´aime beaucoup l´image de ce vieillard qui semble tant prophete que mage.

Memento mori ;) Merci amis poètes
Bonne journée et à demain pour de nouveaux alexandrins

Un hôte venu d'un autre temps.

Toute mon amitié

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EvE-LyNe

Efficace, romantique, mais un peu injuste envers Machiavel !

Merci pour ce beau partage
amitiés

malheureusement je ne comprends pas tout le vocabulaire que tu utilises, d'ailleurs j'irai voir dans le dictionnaire, mais lorsque je lis tes poemes tu me fais penser a un tres grand poete, car tes mots sont riches, le rythme est superbe et la musicalite a mes oreilles est parfaite
amicalement