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Soupirs Des pas sur le sentier, Avec des accents trop forts Qu’on voudrait châtier Jusqu’aux contreforts Des premières montagnes. Le soleil flamboyait Inondant la campagne. Le torrent roulait ses galets Avec ses diamantins éclats, Comme des rires aigrelets, D’un ruisseau renégat. Et tous ces visages inconnus, Qui, curieux, nous dévisagent, Puis s’éparpillent dans les nues, En oubliant leur âge. La nuit rallume ses lumières, Le coucou a fini de chanter, On ferme les chaumières. Les fantômes vont hanter Les vieux murs à meurtrières ; Il est temps de ranger, Mes humeurs casanières.
Capricorne, le 17/05/2011
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