Ton oeil délavé roulait sur le bitume
Inconscient fait de pierre, avenir de béton
Tes ailes déchirées, enchaînées à l'enclume
Défait sur l'asphalte il te manque un chaînon

Des lignes qui tracent, solennelle verticalité
Sous un soleil de glace et les nuages en crêpe
C'est sûrement la période des enfants mazoutés
Autre temps déjanté quand le vin reste cèpe

Vision d’apocalypse ou triste réalité ?
Des fumées sur la tête que la folie encombre
Seul dans la nuit qui a déjà relégué
L’astre ardent qui tuait la pénombre

A qui l’art d’évoquer les minutes morbides ?
Renaissant dans un gouffre d’une mer profonde
Tu scrutes les flambeaux avec un air avide
Déraison endiablée, imperceptibles ondes

Enfant des noirs matins dans l’enfer de ton lit
Arraché au sommeil, tu ne veux plus rêver
Infection d’une nuit, attaché, alangui
Les formes s’effaçaient tu nous avais lâché

Très beau poème.
J'aime beaucoup tes écrits.
Au plaisir de te relire.

Bises

C'est également un sujet qui me tenait à coeur Luciole
Bisous

Guillaume

Très joli texte!
Zoubizous :-( :-( :-(

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On ne peut pas plaire à tout le monde! :-?
Mais plaire à qui je plais me suffit! 8-)
Zoubizous :-( :-( :-(