Chaque jour s’achemine
Ma nation vers sa ruine
Par ce noir et tyran pouvoir
Qui refuse à y croire.
Seule meurtrie mais reste fière,
L’Arabie : l’hospitalière,
Depuis les premiers Berbères,
Crie ses maux et ses prières.
Sol de toutes les richesses,
Qui faisaient, jadis, sa fierté,
Rendu, exprès, sécheresse,
Afin de salir sa majesté !
Point d’espoir pour vous jeunesse,
Là , plongée dans la tristesse,
Si ces vétérans de vautours,
Ne sont pas chassés pour toujours !
Moisis et mélancoliques,
Nos jours, longs, se ressemblent,
Mais pas pour nos alcooliques
Qui ont des clés qui les comblent !
Les jours heureux de liberté,
Reviennent si on vient à bout,
Des hiboux : casser des tabous
Pour que la loi soit loyauté !
Armez-vous, tous, de patience
Car l’ennemi du peuple est au fond rongé,
Et ne tarde pas à retrouver sa conscience,
Et vous, la paie et le bon congé !
Tibar CHIBANI