Ailleurs

Voici venu le jour où les saisons basculent,
L’été s’en est allé et l’automne le suit,
Bientôt, nous connaîtrons après la canicule
Les matins de brouillard et les journées de pluie

Le soleil est bien là mais il se couche tôt
Et, dans cette maison bien trop grande pour moi,
L’ombre des souvenirs m’envahie aussitôt
Réveillant en mon cœur de bien tristes émois

Il est temps de penser au retour vers Paris
La- bas l’appartement est plus à ma mesure
Je m’y sens protégé même quand il fait gris
Et l’environnement si dense me rassure

Je sais bien qu’a Paris il y a d’autres contraintes
Les commerçants grincheux, les passants agressifs,
Le métro surchargé, la pollution en pointe,
Bientôt je trouverai tout cela excessif.

Alors, j’aurai envie de marcher sur la plage.
Suis-je capricieux ? Je ne le pense pas,
Mais trop de souvenirs m’empêchent d’être sage
Et je suis mal partout car elle n’y est pas
.

un très joli poème sur l'absence douloureuse d'un être cher merci pour très beau partage

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Joli poème


Les saisons basculent, je te souhaite de retrouver au plus vite le soleil.

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Le dernier vers m'a surprise, et émue...