La noirceur de ton teint se fait écarquiller mon regard,
J’avance à petits pas, tâtonnant, trébuchant,
Cherchant de par mes pieds le sol à quoi me raccrocher,
Et tendant droit devant mes mains dans l’air glacé.
Mon regard désarmé à beau cherché en vain,
Il ne trouve matière à regarder. Rien.
Alors il laisse place au pouvoir de l’esprit,
Qui peut imaginer toutes choses dans la nuit.
C’est ainsi, tu fais peur, dès que tu apparais,
Fais ressortir à tous angoisses et secrets,
A croire que sans couleurs sans prisme de lumière,
Nous ne sommes en toute foi que des esprits primaires.
Tu es si terrifiante mais si belle à la fois,
Lorsque sur ton manteau se dessine dans le ciel,
Une multitude d’étoiles, de constellations,
Qui sont chose propice à mon inspiration.
Lorsque l’une d’entre elles, s’envole et suit sa course,
Tant de regards vermeils s’ouvrent vers la grande Ourse
Tant d’esprits souhaitent monts et merveilles à tous,
Je fais partie de ceux, heureux qui comme Ulysse,
Aiment les étoiles claires et renient les abysses.
De tes astres divins, mon âme te jalouse
J’aimerais les toucher, en devenir épouse,
Pour aussi m’afficher dans l’immortalité
Et de mille feux briller dans ton opacité.
Mais déjà le vent froid me ramène à mes pieds,
Qui n’ont toujours pas pris équilibre malgré
Mes tentatives vaines faites pour me rassurer
Je retourne à mes peurs et à mes idées noires
Décidément je ne peux apprécier le soir,
Que lorsque bien blottie devant ma cheminée,
Une plume à la main, je me mets à rêver.
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Zia Dan
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"Combattons l'ignorance que nous avons d'autrui,
Pour que l'indifférence tombe enfin dans l....