Sur ses larges épaules, erraient ses cheveux longs
Comme les pleines tresses des roseaux des rivières,
Lorsque les zéphyriennes qui s'échappaient des airs
Que dulcifiaient les vents, leur secouent leurs rangs.
Ses yeux ramassaient bien dans leurs lents cillements
Ce que la nature couronnait sur ses vastes aires,
Quand le soleil la privant de ses manières,
Périt où la nuit rallumait ses lumignons.
Que dire des étoiles qu'elle attendait en son seuil ?
Leur beauté laissait dans le miroir en deuil
La face rebelle de leur nouvelle ennemie !
Sa lueur laissait à trait son innocence !
Que dire, du jour, des répits et du petit lit ?
Ces belles étoiles vous le diront, et, sans transe.
Antario
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On ne peut grandir que dans les yeux de ceux qui veulent nous voir grands.
Farid khenat