Plume d'argent Inscrit le: 7/11/2010 De: Envois: 269 |
J'aimerais tant J’aimerais tant ressentir le parfum de ces fleurs, Effleurant en moi l’émoi égaré dans ses leurres, Mais si j’ouvre les yeux se reflète tout malheur, L’heurt permanent minant l’heure d’un bonheur.
J’aimerais tant ressentir en un relent l’humanité, Itération du geste preste à détruire toute inanité, Mais si j’ouvre les yeux j’y aperçois immunités, Unité parlementaire par menteurs en impunités.
J’aimerais tant ressentir le sens communautaire, Taire race et religion en tout habitant de la terre, Mais si j’ouvre les yeux je suis un contestataire, Atterré consterné par l’instinct des prestataires.
J’aimerais tant ressentir brise et bise des vents, Ventes annihilées de vampires au goût du sang, Mais si j’ouvre les yeux encore je serai absent, Sentinelle obsolète du monde que je ne ressens.
J’aimerais tant ressentir d’amour la concession, Cession et scission la branche que nous scions, Mais si j’ouvre les yeux se complait damnation, Dame nation l’incompétence latente perception.
J’aimerais tant ressentir cette ultime nécessité, Citée des médias par moindre maux sus cités, Mais si j’ouvre les yeux je retrouve ma cécité, Citerne de complaisance emplie de l’irréalité.
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