Sur le sable gémissant
Une vague ...rêve évasion
Pays souffrant...
Jeunesse en effusion
Les murs nos prisons
Regard tourné vers l'horizon
Parole muette ... que de questions!
Rêves tortures … matins blessants
Et tous ces vides incessants!
Silence! Silence assourdissant
Oui ... je sais, c'est dans le vent
L’hirondelle tait sa chanson...
Pleure mon cœur sans horizon !

----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Façon très originale de traiter ce problème amer et aigre,ce fléau social qui pousse les jeunes des pays pauvres à devenir candidats à l'immigration clandestine et affronter la mort dans l'espoir d'arriver à l'autre côté de la Méditerranée et retrouver le paradis Européen!Quel mirage et quelle utopie!

----------------
Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
...............................................................................................
Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Merci Amedyaz et mostafa pour votre soutien et vos commentaires

joyeux noel et bonne année

Si tous les harragas étaient comme toi, le tiers monde ne sait pas ce qu'il perd et les pays riches ne savent pas ce qu'il gagnent.

Bravo :

----------------
© Yano ......" © textes protégés par copyright".

une souffrance de notre époque...racontée avec les mots du coeur..Que belles sont ces quelques lignes..!

sur ton écrit, rien à dire.
il est merveilleux comme pensée, mais cela reste pensée individuelle.

si l'on doit s'interroger sur le problème que tu relates, il faudrait alors mettre face à lui le contre-point:
celui de qui pour rien au monde ne quitteraient leurs pays.

pour écrasante majorité de ce que l'on appelle "les clandestins", ne font que risquer inutilement leurs vies, pour courir, non pas leurs rêves, mais juste aveuglés par l'inconscience, se faisant fausse idée de "l'eldorado occidental", le croyant pays de cocagne où l'on accède d'un claquement de doigts au confort du pouvoir d'achat.

ils ne sont victimes que de leurs illusions:
(Mostafa dans son com', en parle justement de :"Quel mirage et quelle utopie!").

ils ne connaissent de l'occident, que les images roses, les seules que, d'instinct, ils enregistrent.

qui sont-ils dans leur majorité?

des jeunes, oisifs dans leurs pays d'origine, non pas délaissés ou oubliés, mais juste pas en mesure d'affronter le marché local du travail, de n'être préparé à ça, ni cherchant à l'être.

pour ces pays du sud, je me préoccupe plus pour la fuite de son intelligentsia qui les déserte, ceux là en partance confortable, "invités" par qui leurs formation n'a coûté un centime, pillant ainsi s'il en faut, le potentiel créatif sur lequel devrait se bâtir des économies de développement.

ceci est mon point de vue qui n'attend d'être partagé.

cordialement.

FMR

merci les amis pour tous vos commentaires.

Je partage entiérement ton ananlyse ephemère99...

mais je voulais juste me mettre dans la peau d'un "rêveir Harraga"

heureuse année

une très belle poésie pour traiter un problème douloureux et souvent tragique!
merci pour ce superbe et profond partage
je te souhaite beaucoup de bonheur pour la nouvelle année!
gérard dit croupia

rêve ou chimère d'une jeunesse qui cogne ses mots contre des portes fermées


amitiés

poesiade

Beau texte sur les Haragas, ces jeunes victimes des politiques incongrues.
Merci pour ce texte très engagé qui appelle les consciences.
J'ai posté un modeste texte du même sujet précédemment

Amical, Hamid