Toutes ces batailles perdues,
Les rives qu’on abandonne
Après les avoir défendues.
Des idées qui empoisonnent
Et tous ces moulins à vent
Qui sont maintenant délabrés,
Comme des souvenirs émouvants,
Des chevauchées endiablées
D’un Don Quichotte.
Et puis un regard en arrière,
Une vision qu’on emporte
Au-delà de la barrière,
Qui restera ancrée
Dans la pénombre
De l’esprit.
Enfin voici la marée
Qui monte,
C’est l’oubli…

Capricorne, le 17/11/2010