Que j'aime tes faveurs sous le falot, si près
D'un désir sans clinquant. Rosace tu brasilles,
Entre chair et cancel, où ma pudeur auprès
De toi jaune d'argent, ôtera les résilles...

Que j'aime ta décence et cette aube choisie,
Dans les néons obscurs engonçant les pagodes.
Femme de mes brumes, ma terre hâlée d'Asie
Où s'assoient des Bouddhas, luminescents apodes.

Que j'aime tes confins et ton détachement
comme un vain continent d'esperances acquises,
Et nos fatalités au lointain serrement
entre les bras du temps, attendent-là, rassises,

Qu'un jour le souvenir reprenne son voyage ...

de la poésie à l'état pur

Me serai-je trompé de site...

de l'avis de bamcar .
de la poésie ! originalité , musicalité ,et émotion .bravo

Non tu ne t'es pas trompé de site, mais tes mots dans leurs beautés
extrêmes ici détonnent et laissent ravis.

Mettre ses plus beaux habits du Dimanche.
C'est plus qu'une politesse que l'on doit rendre à la poésie...

Je tente de m'enchanter moi-même avant d'enchanter les autres.
C'est peut-être le début d'une reconnaissance mutuelle...


Merci à toi pour ce regard posé.