L’Épée de Damoclès
(Acte 2)*

Au fond de moi, constamment
Il y a le spectre de la peur
Qui me hante, inlassablement
Et me ronge de l'intérieur.

Telle la Grande Muraille de Chine
Dans l'étendue de sa longueur
Tel le mont Everest qui culmine
Prenant encore de la hauteur.

Un venin déversé
Coulant dans les profondeurs
De mes veines taillées
Aux lames acérées de la frayeur.

Un grain semé
Gagnant davantage en ampleur
Dans mes os, ancré
M'envahissant l'âme et le cœur.

Un témoin oculaire
Attestant de tant de malheurs
D'un monde en calvaire
Lancé sur les rails de l'horreur.

* Une saga en sept actes : L'OMERTÀ : Loi Du Silence, L’Épée De Damoclès, La Belle Au Bois Dormant, Profession De Foi, La Bannière Étoilée, Le Chemin De Croix, La Tête Et La Queue Du Serpent.

L’épée de Damoclès, une légende antique qui est toujours d'actualité... Depuis la nuit des temps l'homme a toujours peur que le monde s'évapore subitement, le calvaire ne semble pas vraiment loin au train ou vont les choses... Il y a de quoi avoir peur, ton poème l'exprime aisément bien...

Bonjour Nemisis, je crois que nous avons tous une épée de Damoclès ou de Dame oclès sur notre tête.
Une belle poésie dont l'angoisse demeure latente cachée dans notre subscoscient.
J'ai beaucoup aimé suivre le beau chemin de ta plume.
Merci pour cet agréable et profond instant poétique.
Mon amitié.

Capricorne

L'homme a toujours peur, c'est cet instinct qui le tient en vie....

J'ai apprécié ce partage.

Latifa

ravi de te lire

nous sommes tous témoins de ce monde en calvaire

l'épée est suspendue sur le genre humain

au fil du temps passé ,présent et à venir

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