Un monde noir émerveillé sans lumière
Et un visage triste aux lourdes paupières
C’est une maison vide sans un souvenir
Où tout a brûlé un passé pour bien partir
Dans une étrange fumée sans horizon
Et des yeux illuminés par ce poison
C’est une chaumière ivre sans amour
Où tout a basculé dans l’alcool un jour
Un silence profond sur ses lèvres molles
Et l’inconscience plonge dans l’eau folle
Comme un noyé au milieu de ses victimes
Où la jalousie l’emporte dans son mime
Une bouteille qui raisonne dans sa tête
Et voici le délire pour un jour sans fête
Victime de la faiblesse qui l’emporte
Son corps usé fermera la dernière porte
Alain JANOCHA
Copyright 2010, diffusion, enregistrement ou exploitation d’informations nominatives interdites »