Quelle douceur, mes lèvres s’étirent.
Posant sur mon cœur, le plus beau des sourires
Comme si le temps cessait de filer sur la toile
Les jours ou mon nord retrouvait son étoile

Quelle douceur, je me sens revivre
Tes mots consolateurs et ta peau qui m’enivre
Entrelacent mes peines dans un écrin de rêve
Berçant les rivières ou mon malheur s’achève

Tu fais naître une esquisse, belle ébauche
De fossettes qui rougissent, un sourire qui s’accroche
La moisson est passée comme le blé que l’on fauche
Le temps t’a ramené dans le champ de mes proches

Et comme la rosée du matin sur les herbes folles
Lorsque le jour se lève au-dessus des collines
Tu ressources mon âme des souvenirs qui s’étiolent
Jusqu’à adoucir mes flots de larmes salines

Alors pour toi, je souris sans comprendre pourquoi
Sans comprendre pourquoi ce sourire s’est accroché là
Sur mon visage qui rayonne à la lueur de tes yeux
Au douces années de mes années à te rendre heureuse