Il m'avait bien laissé sur son doigt
Pour vieillir en ses mensonges
Ce moment ne pouvant rester roi
Avec moi en mes songes
Et je l'avais oublié seul en son trépas.
O haine d'hier ! O amour d'aujourd'hui !
Dans quels nids couveriez-vous vos couleurs
Si ce moment vous déposant devant ce qu'il fuit
Vole les autres… des lieux des douleurs ?
Les couleurs qu'il étalait au ciel
Egaraient celles qui se reposaient sur l'eau…
La blancheur se reposant sur le sel
Des providences des vieux hublots
S'éteignait chaque soir où les morts réitéraient l'appel :
Laissez grandir ceux qui veulent mourir !
Regardez les morts et les morts vivants
Qui reviennent s'en offrir
L'ignorance de ceux qui s'en offrent ce moment !
Il n'y a pas de moments de joie dans l'inquiétude.
Vous devez malgré vous, renaître dans l'espoir…
Et montrer en vous-mêmes ces moments de servitude.
Vous vivrez pour mourir mécontents sur l'épar
D'un autre moment d'une nouvelle habitude.
Moi, il m'avait bien laissé sur son doigt
Pour vieillir en ses mensonges
Ce moment ne pouvant rester roi
Avec les autres... en mes songes
Et je l'avais oublié seul en son trépas.
Antario
http://www.toutelapoesie.com/index.php?showtopic=31140&st=0&p=169864&fromsearch=1entry169864
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On ne peut grandir que dans les yeux de ceux qui veulent nous voir grands.
Farid khenat