Je sens les douleurs des femmes violées


L’esprit s’égare dans un désert,
Devant ceux qui meurent de la misère,
Ou ces orphelins fuyant la tuerie,
Qui au nom de la démocratie
Laisse les larmes inonder les joues
Des malheureux sans garde-fous.

Les prêches voilent les tragédies
Et calment les peuples meurtris,
Par l’arrogance des pouvoirs dépassés
Qui s’incarnent dans des actes insensés,
Au nom du destin et de l’évidence,
Ils dissimilent leur malveillance.


Des veuves cherchent dans les ruines,
Les papiers les liant à la société humaine,
Elles doivent prouver leur citoyenneté
Enfouie dans l’abysse de la méchanceté,
Dans les ruines elles constatent la furie
Déclenchées par le progrès de la technologie.

Je sens les douleurs des femmes violées,
Qui attendent avec les visages voilées
La naissance du fils de leurs tortionnaires,
Leurs ventres deviennent un enfer,
Ils les rappellent toujours l’horreur,
Qui a surgit dans la nuit avec fureur

Je vois des enfants restés sans pères,
Qui cherchent à se nourrir des poubelles
Ils expriment aux âmes charitables
Leur besoin à la tendresse maternelle
Qui leur donne de l’amour universel.

Dad Allaoua