Je suis arrivé il y a moins d’un an.
Hélas, je ne soufflerai pas ma première bougie d’anniversaire.
Je sais : qui vient en ami, arrive trop tard et part trop tôt.
Je n’ai pas bien choisi le moment non plus.
Il pleut, il vente, mais cela aurait été plus triste de partir un jour de printemps.
L’amour est à la portée de tous, mais l’amitié est l’épreuve du cœur.
Merci pour tout le bien que vous m’avez apporté.
Je l’ai gravé sur la pierre pour qu’aucun vent ne puisse l’effacer.
Le temps que j’ai passé avec vous, est comparable à ce dernier voyage que j’ai effectué.
Nous étions à haute altitude, au-dessus des nuages, un soleil doux nous réchauffait le cœur. Une sensation de bonheur.
À la descente de l’avion, en traversant les nuages, le soleil a disparu et la température a baissé brutalement.
Nous sommes revenus à notre triste réalité.
Un froid saisissant nous a accueillis à l’atterrissage
J’ai eu la même sensation, en quittant ce virtuel et je reviens de plain-pied sur terre.
Dure réalité ! Mais là au moins, on peut croquer la vie à plein dents, au lieu de se cantonner derrière un écran.
Ce serait trop égoïste de ma part de fermer ma page et de partir.
Mais je vous promets de revenir de temps à autre pour laisser un poème, car écrire pour moi est une thérapie.
« Je suis venu te dire que je m’en vais et les larmes ne pourront rien changer » fredonnait Serge Gainsbourg.
Alors à vos mouchoirs mes amies et amis ! (un brin d’humour, il en faut).
Je vous aime.
(Texte écrit juste avant mon départ d’un site où j’ai cru trouver l’écho à mes écrits. Mais hélas, il n’en fut rien. Je suis arrivé à Oasis des artistes par hasard et là je m'en réjouis et je m'accomplis. En guise de remerciements, je reproduis ce texte que j'avais complètement oublié et pour dire aux Oasiens ma joie d’être lu).

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