Un tendre firmament...
Un tendre firmament…
Comme il y avait un levant, chaque jour il y avait un couchant,
Mais ce jour, celui-ci serait le plus beau de tous les temps,
Car ce jour, ou plutôt à l’aube de la plus belle nuit de la Terre,
Je me trouvais alors près de toi, écoutant mon cœur prendre l’air…
Je t’avais aperçue, image fuyante et irréelle au cœur de la foule,
Et dès lors je n’avais eu de cesse de te chercher, livré à la houle,
De mon âme et de mon cœur se balançant au gré des sentiments,
Du coin de l’œil jour après jour, tel l’aigle, de plus en plus perçant…
Un jour enfin je t’ai vue, statue vivante de la déesse de mes rêves,
Une illusion, non, juste un soupçon de splendeur, juste une fève,
Que l’on cherche sans savoir si l’on aura la chance de la trouver,
Mais celle-ci était mienne ce jour, quand j’ai vu ton visage illuminé…
Le soleil lui-même semblait s’incliner devant tant de beauté,
Laissant place à la lumière émanant de ton visage éthéré,
Une étoile sur le tard peinte sur une toile rouge orangée,
Telle ma lune candide, tu venais alors pour me combler…
Et j’ai versé une larme, moi qui n’étais pas digne de te contempler,
J’ai poussé un soupir, à sentir l’odeur enivrante de tes cheveux dorés,
Et ce frisson intense, au bruit sourd de ton cœur qui tremblait,
Et le temps qui s’est arrêté, lorsque tu m’as dit que tu m’aimais…
Nulle étoile depuis ce jour ne saurait alors éclairer ma vie,
Plus que ce visage, qui m’avait donné tant et tant d’amour,
Plus que ces yeux, qui m’avaient de leur feu tant ébloui,
Plus que cet être, que j’allais aimer dès lors pour toujours…
HwL
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Tel l'amour, une rose est un bouton qui s'ouvre mais ne se referme jamais
Il peut mourir ou dépérir,
Mais toujours il renaît malgré le temps,
Car son souvenir est éternel…
Hwl.