Re: Les Pénélopes..
Tirant sur le fil, des courbes d’azur
Jusqu’au soupir du temps le plus court,
La main prise
Dans le cercle lumineux des gestes purs,
Dessinant la voie du ciel, de la voie future
L’aiguille traînait un nuage blanc ;
Rapprochant les murs, des deux ombres qui se voilent
La blancheur n’avait de sonore que la clarté du soir.
Sous la voûte bleue, oeuvrant la toile
Légère, la brodeuse courait du fil avec ses doigts,
Boule de neige, buvant la soie
La route volait au bout de la joie
Semant un cortège dans un champ d’étoiles.
Combien j'ai aimé retrouver dans ton poème ces temps où certes rien n'était facile mais tout donné dans l'Amour.
MERCI pour ce merveilleux moment. Très belle écriture.
Ema