Re: A celle qui se meurt..
Cher Palmier,
J'endosse complètement votre texte. Dans ce monde «mondialisé» où la culture se doit de n'être qu'américo-anglophone, il faut, nous de la langue française, partout sur la planète, revendiquer haut et fort ses vertus et ses valeurs.
Au Québec, le débat sur l'utilisation de la langue française reprend. Je vous rappelle qu'au détour des années 1970, une loi (101) promulguée par un parti politique revendiquant la souveraineté du territoire québécois (on a si peur des mots qu'indépendance se dit en sourdine) était adoptée. Au cours des années qui suivirent, croyant le tout réglé, la présence si proche du géant américain anglophone et l'engouement pour tout ce qui sonne autrement et principalement à l'anglaise, la langue française en a pris pour son rhume, dans mon pays de froidure et de neige. Nous voici donc obligés de reprendre le combat, le flambeau et les pancartes pour réclamer notre droit à être ce que nous sommes, c'est-à -dire des francophones.
Continuons nos luttes pour cette langue qui a tout sauf cette volonté de mourir.
Avec toutes mes amitiés,
LeCrapaud
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Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.
(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud