Bonjour Colomba,
Le verbe aimer, le sentiment aimer, prodigue des mots-abeilles telle une ruche... Des échos de l'émoi qui libèrent l'âme de ses inquiétudes existentielles...
Quelle aubaine pour cette deuxième personne du singulier vers laquelle convergent tous les voeux par le biais du verbe exprimant la volonté :
' C'est bien toi
Que je voeux '
Le substantif au pluriel devient le verbe conjugué de la première personne : quelle force dans cette déclaration ! Quelle assurance ! Quelle confiance ! Alors peut être dessiné avec la plus grande précision le portrait de l'être représenté par la deuxième personne, des traits qui sont autant de sillages des exigences de l'amour...
Dans chacun de vos poèmes, Colomba, où la versification est si variée, vous composez une musique des plus intimes, un adagio où vous vous retrouvez, comprises, avec votre âme soeur... L'espace de la musique, bien qu'il soit infini, a cependant une durée, celle qui fait de vous des êtres fusionnels... C'est comme la liberté suprême par l'étreinte vitale...
Vous savourez en même temps que le lecteur le nectar des murmurants mots-abeilles...
Gratitude Grande...
La journée vous soit ces rayons qui continuent... qui prolongent le portrait de l'aimé ! ...
Tradescantia