Sur cette feuille morte, j'écris ces quelques mots
Comme un paon qui ouvre la voie d'un bel amour
Je caresse les pétales de son coeur sur les émaux
Où son visage d'indienne rayonne pour toujours
Je prononce ces quelques blessures sur le sable
Suis-je en paix quand les bois ont peur du vent ?
C'est le reflet de la longue lumière sous l'auvent
Qui abritent mes folles pensées, j'ai peur du diable
A l'aube de l'amour, je recherche mes vieilles racines
Pourtant je t'aime et j'édifierai un grand tipi pour toi !
Si la terre embrasse le sourire du soleil sous notre toit
Nous aurons de très beaux enfants sioux qui dessinent
Le galop d'un cheval sauvage dans les plaines de l'aurore
Transportés tous les deux dans la chaleur de son corps
Où tout le monde doit découvrir son propre chemin en or
Quand les roses parfumeront notre lit de métaphores
Alain janocha
"La terre n'appartient pas à l'homme mais l'homme appartient à la terre"
Cette belle phrase est attribuée à Sitting Bull, chef sioux.
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