Bonjour ,
« Votre plume monsieur, si belle et singulière
Ne saurait s 'avouer aussi vite vaincue !
J'entends en vos propos,le tout...et son contraire
Et votre entêtement, a l'accent très aigu !
Je peux vous dire moi, sans me montrer faux-cul
Que vous formez tous deux une joyeuse paire
D'amis et de bretteurs ; soyez donc convaincu
Que lui, pas plus que vous, n'essuierez de revers !
Du sieur de Bergerac dont je le sais féru
Antoine a comme vous, l'aplomb et la manière
A fleuret moucheté n'a-t- il point répondu,
Sans épines, offrant ses roses printanières ?
Ne craignez point l'affront d'un improbable hiver
Pétillante d'humour, et de sous-entendus
Votre prière dit, que votre bois est vert
Allons, quittez monsieur cet air trop morfondu !
Nul en cet oasis, jamais ne s'entretue !
Quand de vos traits d'esprit , s'entrecroise le ferÂ
Nous avons, vous lisant, d'un souffle retenu,
Un plaisir évident...qui n' a rien de pervers ! »
Merci pour ce talentueux partage,
au ton « tragi-comique » si je puis dire ...
Très amicalement,
Rosaly